Ahmad Salameh et son père ont tous deux été tués pour avoir vendu des terres à des juifs. Le meurtre a eu lieu dans une village arabe en Israël.

Par: Ilanit Chernick / TPS et l’équipe d’Unis avec Israël

Ahmed Salameh al-Badawi, un palestinien résidant en Israël âgé de 51 ans, a été tué par balle vendredi par deux hommes à l’entrée de la ville israélo-arabe de Jaljulia, située près de Kfar Saba, dans le centre du pays.

Salameh résidait auparavant dans la ville palestinienne de Qalqilya, dans l’ouest de la Samarie, mais avait acquis le statut de résident israélien en épousant une femme arabo-israélienne.

Salameh a déjà été accusé par des Palestiniens d’être un «traître» et un «agent» pour avoir vendu des terres à des Juifs vivant en Judée-Samarie.

L’assassin de Salameh s’est échappé, tandis qu’un tribunal a rendu une obligation de silence sur la plupart des détails de l’enquête.

Il a été assassiné trois décennies après que son père, Rasheed, ait été tué par des Arabes pour le même crime consistant en la vente de terres à des juifs.

En vertu des lois foncières palestiniennes, la vente de terres à des juifs est passible de peine de mort.

Bien que l’exécutif palestinien ne mette jamais réellement ces peines en application, des exécutions extrajudiciaires ont déjà été commises dans le cadre de la vente de terres.

En octobre, l’Autorité Palestinienne (AP) a arrêté l’américano-palestinien Issam Akel, soupçonné d’avoir vendu des terres à des juifs dans la vieille ville de Jérusalem.

Akel est actuellement toujours retenu par l’Autorité Palestinienne et, selon sa femme, a été torturé et battu.