Une fillette druze touchée par le Hezbollah lors du drame de Majdal Shams a repris connaissance

Rambam a ajouté qu’un autre garçon de 12 ans légèrement blessé devrait pouvoir sortir de l’hôpital dans les prochains jours.

Par Pesach Benson, TPS

Une fillette druze israélienne de 11 ans blessée lors d’une attaque à la roquette mortelle du Hezbollah a repris connaissance, a annoncé mercredi l’hôpital Rambam de Haïfa.

« L’état de la fillette s’est rapidement amélioré et a surpris les médecins, son état est désormais classé comme modéré », a déclaré l’hôpital.

Selon l’hôpital, la fillette a été touchée à la tête par des éclats d’obus et sera hospitalisée pendant plusieurs jours encore.

Rambam a ajouté qu’un autre garçon de 12 ans légèrement blessé devrait pouvoir sortir de l’hôpital dans les prochains jours.

Douze enfants ont été tués et des dizaines d’autres blessés lorsqu’une roquette tirée par le Hezbollah a frappé un terrain de football dans le village druze israélien de Majdal Shams en juillet.

L’attaque a mis en lumière la communauté druze du Golan. La jeune génération s’intègre discrètement dans la société israélienne, une tendance qui s’est accélérée avec la guerre civile syrienne.

Les druzes vivant dans les régions de Galilée et du Mont Carmel se sont rangés du côté des juifs en 1948 pendant la guerre d’indépendance d’Israël, choisissant de faire partie de la société israélienne et de s’établir dans tous les domaines de la vie publique. Le lien entre les soldats juifs et druzes est appelé « l’alliance du sang ».

Mais lorsque Israël a conquis le plateau du Golan pendant la guerre des Six Jours de 1967, les Druzes du Golan ont refusé les offres de citoyenneté israéliennes, pensant que la Syrie reprendrait le plateau.

Les communautés druzes d’Israël, du Liban et de Syrie se considèrent comme les descendants du Jéthro biblique – qu’ils appellent Shuaib – le beau-père de Moïse. Ils parlent arabe mais ne sont pas musulmans.

Israël a répondu par une frappe aérienne tuant Fuad Shukr, qui était responsable du lancement et membre du Conseil du Jihad du Hezbollah, l’organe décisionnel suprême du groupe terroriste en matière d’affaires militaires, Shukr était considéré comme le « ministre de la Défense » du Hezbollah et le bras droit du chef du Hezbollah, le cheikh Hassan Nasrallah.

Le groupe terroriste soutenu par l’Iran a juré de venger la mort de Shukr.

Près de 80 000 israéliens ont été contraints d’évacuer leurs maisons près de la frontière libanaise lorsque le Hezbollah a commencé à lancer des roquettes et des drones en octobre. Les dirigeants du Hezbollah ont déclaré qu’ils poursuivraient les attaques pour empêcher les Israéliens de rentrer chez eux. Les attaques ont tué 26 civils et 18 soldats du côté israélien.

Les responsables israéliens ont demandé que le Hezbollah soit désarmé et expulsé du sud du Liban conformément à la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, qui a mis fin à la deuxième guerre du Liban en 2006.