Le premier sergent Amir Khoury, qui a été tué l’année dernière alors qu’il tentait d’arrêter une fusillade terroriste, est le premier non-juif que la ville honore d’un nom de rue.
Par Pessa’h Benson, TPS
À l’occasion de l’anniversaire de sa mort, la ville de Bnei Brak rend hommage à un policier arabe tué en tentant d’arrêter une attaque terroriste. Le premier sergent Amir Khoury est le premier non-juif que la ville honore d’un nom de rue.
HaHarmon Street sera renommée Policeman’s Street. Les panneaux incluront l’inscription « Pour le policier Amir Khoury ».
Khoury, un Arabe chrétien de la communauté septentrionale de Nof HaGalil a été tué lorsqu’un terroriste palestinien s’est lancé dans une fusillade à Bnei Brak le 29 mars. Patrouilleur à moto, Khoury a été tué alors qu’il tentait d’arrêter le terroriste.
L’officier de 32 ans laisse dans le deuil ses parents, un frère et deux sœurs.
Le conseiller municipal Yaakov Vider, qui a proposé d’honorer Khoury avec un nom de rue, a déclaré : « C’est le peu que les habitants de Bnei Brak peuvent rendre au héros d’Israël et à sa chère famille. Amir a sauvé de nombreuses vies. Il n’y a pas de valeur plus importante dans le judaïsme que de sauver une vie – quiconque sauve la vie d’un israélien a sauvé le monde entier. »
Les habitants de Bnei Brak, Rabbi Yaakov Shalem et Avishai Yehezkel, ainsi que les ressortissants ukrainiens Dimitri Mitrik et Victor Sorokopot, avaient également été tués lots l’attaque.
Le terroriste, Diaa Hamarsheh, a été tué par des policiers qui ripostaient.
La fusillade était l’une des nombreuses attaques terroristes palestiniennes qui se sont produites vers le début du mois islamique du Ramadan et qui ont tué 19 personnes.
Israël a répondu en lançant l’opération Wave Breaker, une campagne anti-terroriste en cours en Judée-Samarie qui a déjoué plus de 500 attaques.