Les Forces de défense israéliennes (Tsahal) ont attaqué des cibles terroristes depuis les airs dans la bande de Gaza en réponse à plus de 20 incendies dans le sud d’Israël, déclenchés par des ballons incendiaires lancés depuis l’enclave côtière.
Source : Aurora
Les médias affiliés au Hamas ont initialement rapporté qu’aucun blessé n’avait été signalé à Gaza lors des frappes aériennes israéliennes.
Le porte-parole de Tsahal a déclaré que des avions de guerre avaient frappé des cibles abritant des troupes du Hamas opérant à Khan Yunis et dans la ville de Gaza.
« Des avions de chasse ont récemment attaqué des complexes militaires du Hamas qui servaient de camps et de lieux de rencontre pour les terroristes des brigades Khan Yunis et Gaza. Des activités terroristes se déroulaient dans l’enceinte attaquée », a déclaré le porte-parole.
« L’attaque a été menée en réponse au lancement de ballons incendiaires sur le territoire d’Israël. Tsahal est préparé à tout scénario, y compris la reprise des hostilités face aux activités terroristes continues depuis la bande de Gaza », conclut la partie militaire.
Il s’agit de la première frappe de Tsahal sur Gaza depuis que le Premier ministre Naftalí Bennett a pris ses fonctions et elle a été menée en représailles aux tirs d’hier sur le territoire israélien, déclenchés par des ballons incendiaires lancés depuis la Bande.
Mardi, le groupe terroriste islamique Hamas a revendiqué la victoire après la marche des drapeaux à Jérusalem, arguant qu’il avait mis en place une nouvelle forme de dissuasion contre Israël.
« Les positions courageuses et les décisions de la résistance palestinienne ont forcé l’occupation israélienne à changer son itinéraire en s’éloignant de la mosquée Al Aqsa, à modifier les itinéraires de l’aviation civile et à renforcer le déploiement du Dôme de fer« , a déclaré l’organisation terroriste dans un communiqué.
La marche des drapeaux, à laquelle plusieurs milliers de nationalistes juifs ont participé pour célébrer la réunification de Jérusalem après la guerre des Six Jours de 1967, était initialement prévue pour la Journée de Jérusalem le 10 mai, mais a été reportée en raison des tirs de roquettes du Hamas contre la ville sainte, et des onze jours de combats qui ont suivi entre Israël et le groupe terroriste.
Les autorités ont activé une opération de sécurité qui comprenait le déploiement de 2 000 policiers pour protéger le défilé à Jérusalem ; tandis que Tsahal a envoyé des renforts en Judée-Samarie (Cisjordanie) et déployé des batteries anti-missiles du Dôme de Fer près de la capitale. En parallèle, le trafic aérien à destination et en provenance de l’aéroport international Ben Gourion a été détourné plus au nord pour contourner d’éventuels tirs de roquettes.
Le ministre de la Sécurité publique, Omer Bar Lev, a déclaré « le plan opérationnel a été efficace et a conduit à la réussite de l’événement« .
La police israélienne a rapporté que 17 personnes avaient été arrêtées lors d’affrontements entre des responsables de l’application des lois et des palestiniens à l’approche de la marche des drapeaux vers la vieille ville de Jérusalem pour avoir troublé la paix, jeté des pierres et agressé des agents.
Le Croissant-Rouge a signalé que 33 palestiniens avaient été blessés lors d’affrontements avec la police, dont six qui ont été hospitalisés avec des blessures par balles en caoutchouc et un par balle ordinaire. La police israélienne a déclaré que deux policiers avaient été blessés et évacués à l’hôpital pour des soins médicaux.
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