President Donald Trump gives his remarks before signing the H.R. 5515, the John McCain National Defense Authorization Act for the Fiscal Year 2019, during a signing ceremony Monday, Aug. 13, 2018, in Fort Drum, N.Y. (AP Photo/Hans Pennink) (AP/Hans Pennink)
President Donald Trump

La Loi sur l’autorisation de la défense nationale comprend une mesure bipartisane honorant un mémorandum d’accord conclu entre l’Amérique et Israël, accordant 3,8 milliards de dollars par an à l’État hébreu.

Par: Jackson Richman / JNS et l’équipe d’Unis avec Israël

Le Président américain Donald Trump a signé lundi la loi sur l’autorisation de la défense nationale (NDAA), qui prévoit une aide de 550 millions de dollars à Israël et interrompt temporairement la vente d’avions de combat F-35 à la Turquie. Cela survient dans une période d’intenses tensions entre Washington et Ankara, qui détient actuellement un pasteur américain en otage, entre autres mouvements politiques.

La loi de 717 milliards de dollars comprend une mesure bipartite visant à honorer un mémorandum d’accord d’une dizaine d’années entre l’Amérique et Israël, les États-Unis donnant 3,8 milliards de dollars par an à l’État hébreu.

La NDAA, intitulée « Loi d’autorisation de défense nationale John S. McCain pour 2019″, ouvre des fonds pour la recherche et le développement de systèmes de défense, notamment le Dôme de fer, David’s Sling, Arrow 2 et Arrow 3.

En outre, la loi prévoit la libération de 50 millions de dollars pour le travail conjoint américano-israélien sur la technologie des contre-tunnels, devenus une menace majeure pour la sécurité d’Israël ces dernières années, par le groupe terroriste palestinien basé à Gaza.

Confronté à des menaces constantes à ses frontières, Israël est contraint de dépenser plus pour la défense en pourcentage du PIB que toute autre nation du monde industrialisé.

La grande majorité de l’aide à la sécurité est consacrée à l’achat de produits américains, et l’aide est donc essentiellement un investissement dans l’économie américaine.

Le plan militaire annuel bloque également temporairement la livraison par les Etats-Unis des avions de combat F-35 à la Turquie en réponse à la détention du pasteur américain Andrew Brunson, accusé par le pays de participer au coup d’Etat manqué de 2016 contre le président Recep Tayyip Erdoğan.