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«Les opérations et les activités qui se déroulent en ces moments précis vont se transformer en coups très graves pour les gangs et les organisations criminelles de la société arabe», a déclaré le ministre de la Sécurité intérieure Amir Ohana.
Par Aryeh Savir, TPS
Les forces de police ont effectué des descentes dans plusieurs localités du centre d’Israël tôt lundi matin et ont arrêté 40 Arabes soupçonnés de trafic d’armes.
À la suite d’une enquête d’infiltration menée ces derniers mois par l’unité de guerre criminelle de la région de Sharon, intitulée Operation Blacklist, la phase ouverte a commencé avec des dizaines de policiers, détectives et gardes-frontières perquisitionnant les maisons de dizaines de trafiquants présumés dans les villes de Ramala, Lod , et d’autres villes arabes voisines. Des arrestations ont été effectuées lors d’une vaste opération de recherche.
Dans le cadre de l’enquête secrète et longue, une base de preuves a été formée contre 40 suspects de trafic et d’utilisation d’armes, y compris des fusils d’assaut, des armes de poing, des grenades et des munitions.
Le ministre de la Sécurité intérieure, Amir Ohana, qui a été informé de l’opération, a déclaré que le principal défi auquel la police se trouvait confrontée était «la criminalité dans la société arabe: meurtre, violence, armes et munitions. À cette fin, la police israélienne consacre la plupart de ses ressources et capacités, étant entendu que le succès axé sur ce niveau entraînera une réduction significative de la criminalité. »
«Les opérations et les activités qui se déroulent en ces moments précis vont se transformer en coups très graves pour les gangs et les organisations criminelles de la société arabe», a-t-il ajouté.
L’objectif de l’opération Blacklist est «de fermer le robinet, et pas seulement d’essayer de vider la piscine avec une cuillère. Traitement des marchands d’armes et pas seulement des détenteurs d’armes, et tel est le cas de la grande majorité des dizaines de détenus contre lesquels les preuves ont déjà été rassemblées et compilées », a-t-il expliqué.
Le commissaire de police Yaakov Shabtai a déclaré que l’opération «faisait partie d’un effort national de la police israélienne dans la lutte contre la violence dans la société arabe, et qu’elle s’étendrait du criminel de rue aux organisations criminelles».
Tous les détenus ont été interrogés et conduits devant le tribunal de première instance de Rishon LeZion. pour une audition sur leur détention provisoire.
La société arabo-israélienne est en proie à des incidents de violence quotidiens. Plus de 100 arabes ont été tués dans des violences criminelles en 2020 et au moins 35 jusqu’à présent en 2021.
La police a intensifié ses activités contre la recrudescence des fusillades et des infractions liées aux armes ces dernières années. En 2020, ils ont arrêté 5713 suspects dans des fusillades et autres crimes liés aux armes dans tout le pays, soit une augmentation de 22% par rapport à 2019.
Environ 85% des accusations déposées en Israël en 2020 pour fusillade, possession illégale d’armes, trafic et utilisation illégale d’armes ont été déposées contre des suspects de la société arabe.
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