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Les milices iraniennes le long de la frontière syro-irakienne se sont mises en état d’alerte par crainte des frappes israéliennes.

Par JNS

Le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI) de Téhéran a envoyé une quantité massive de drones d’attaque iraniens à ses mandataires en Syrie, selon un rapport du 23 octobre du site Web de l’opposition syrienne Euphrates Appeal Media Network (Nida Al-Furat) partagé avec JNS par le Moniteur du Jihad et de la menace terroriste (JTTM) de MEMRI.

La cargaison est entrée dans le nord-est de la Syrie par le poste frontière d’Al-Hari à la frontière irakienne, selon le site Internet de l’opposition. Elle a été remise au CGRI à Deir Al-Zour et est détenue à la base de l’île de Saker.

Un expert iranien en drones a dirigé une grande équipe de techniciens qui sont arrivés avec la cargaison, poursuit le rapport. Après l’arrivée du convoi, les milices iraniennes du secteur d’Al-Bukamal, le long de la frontière syro-irakienne, sont passées en état d’alerte maximale par crainte de frappes israéliennes sur leurs installations.

MEMRI JTTM a précédemment partagé un rapport avec JNS sur deux articles publiés dans les médias libanais affiliés au Hezbollah les 24 et 25 octobre, concernant les frappes ce mois-ci contre les forces américaines en Syrie.

Selon un article du journal libanais Al-Akhbar concernant des tirs de roquettes dirigés contre la base d’Al-Omar le 23 octobre, l’attaque a été menée dans le cadre d’une politique selon laquelle toute attaque israélienne sur le territoire syrien se heurtera à une attaque contre les forces américaines.