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Les livres utilisés dans les écoles gérées par l’ONU regorgent d’incitations, de clichés et de préjugés antisémites.
Par The Algemeiner
Des membres du Parlement Européen ont fait pression mercredi sur le chef de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies (UNRWA) au sujet d’informations faisant état d’incitations à la violence et de préjugés trouvés dans les manuels scolaires palestiniens utilisés dans ses écoles.
Lors d’une audition avec le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, les membres de la commission des affaires étrangères ont évoqué la possibilité d’un examen plus approfondi du matériel pédagogique utilisé par l’agence des Nations Unies, qui sert les descendants des réfugiés palestiniens de la guerre d’indépendance d’Israël de 1947-48.
« J’ai de sérieuses inquiétudes concernant les manuels« , a déclaré l’eurodéputé allemand Dietmar Köster, du parti socialiste et démocrate de gauche. « Compte tenu des graves lacunes de l’UNRWA ces dernières années, je pense que le Parlement Européen n’a pas d’autre choix que de discuter de la question de savoir si nous avons besoin d’un contrôle plus strict sur l’agence. »
« En avril dernier, notre propre rapport de décharge budgétaire a critiqué l’UNRWA pour les discours de haine et la violence enseignés dans les écoles de l’UNRWA et a demandé si l’UNRWA avait mis en place le mécanisme approprié pour garantir le respect des valeurs de l’ONU« , a déclaré Köster.
En juin, une analyse très attendue de l’Union Européenne a révélé que les manuels de l’Autorité palestinienne reprenaient de nombreux clichés antisémites, supprimaient les références précédemment incluses aux accords de paix israélo-palestiniens et « glorifiaient » des terroristes reconnus coupables d’avoir tué des israéliens, les faisant passer pour des héros.
Köster a également cité des recherches d’IMPACT-se, une organisation à but non lucratif basée en Israël qui étudie les programmes d’études au Moyen-Orient, qui a révélé que le matériel éducatif de l’UNRWA comportait des appels à la violence et un rejet des efforts de rétablissement de la paix.
L’eurodéputé espagnol Jose Ramon Bauza Diaz, du groupe libéral Renew Europe, a noté que divers pays de l’UE avaient bloqué les contributions à l’agence des Nations Unies en raison de préoccupations concernant son programme.
« Pour cette raison, il serait très grave que l’argent des contribuables européens paie pour encourager le terrorisme ou favoriser la corruption, je voudrais poser une question très simple », a-t-il déclaré. « Pouvez-vous garantir, sans équivoque, que l’UNRWA n’a pas contribué à promouvoir des objectifs contraires à ceux des Nations Unies et de l’UE ? »
En juin, le commissaire européen Oliver Varhelyi avait suggéré que le financement de l’agence pourrait être conditionné à des matériels éducatifs palestiniens respectant les normes de coexistence et de non-violence.
Lors de l’audience de mercredi, Lazzarini a convenu que le récent rapport commandé par l’UE soulevait « un certain nombre de problèmes qui devaient être résolus« , mais a insisté pour que l’UNRWA prenne des mesures efficaces pour le faire.
« En tant qu’UNRWA, nous avons identifié trois catégories de problèmes dans les manuels lorsqu’il s’agit d’être conforme aux valeurs des Nations Unies, à savoir l’adéquation à l’âge, la perception du genre, puis les problèmes liés à l’incitation à la violence, à la discrimination, etc. , » a t-il expliqué. «Ce sont le type de problèmes qui ont été identifiés par l’UNRWA à travers l’examen de 150 manuels et nous continuons à examiner chacun des livres publiés par les autorités chaque fois qu’ils devront être utilisés dans notre classe. »
Commentant le témoignage, le PDG d’IMPACT-se, Marcus Sheff, a déclaré que les membres du comité avaient « indiqué clairement qu’ils résisteraient afin que l’Union Européenne ne joue pas un rôle dans la radicalisation des enfants palestiniens ».
« Le commissaire général de l’UNRWA Lazzarini a correctement souligné l’antisémitisme, l’intolérance et la glorification du terrorisme dans les manuels scolaires, et c’est un nouveau développement », a commenté Sheff. « Il faut cependant être certain que ces cours ne sont pas enseignés dans les écoles de l’UNRWA. Malheureusement, la certitude fait encore grandement défaut. »
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