Au cours de l’année écoulée, environ 16 000 travailleurs sont arrivés de ce pays d’Asie du Sud, et des milliers d’autres sont attendus.
Par JNS
A la suite de la pénurie de main-d’œuvre causée par l’interdiction d’entrée des travailleurs palestiniens pour des raisons de sécurité après l’attaque du 7 octobre 2023, Israël s’est tourné vers les travailleurs indiens pour occuper des emplois dans le secteur de la construction.
Selon l’AFP, environ 16 000 travailleurs indiens sont arrivés au cours de l’année écoulée, et des milliers d’autres sont attendus. Si cette initiative a permis de combler le déficit de main-d’œuvre, elle ne suffit pas à remplacer les 80 000 palestiniens de Judée-Samarie qui travaillaient auparavant dans le secteur, ce qui ralentit la construction et risque d’entraîner une pénurie de logements.
Selon Eyal Argov, chef de la division macroéconomie et politique du département de recherche de la Banque d’Israël, avant l’attaque, le secteur de la construction employait environ 80 000 palestiniens et 26 000 travailleurs étrangers.
Aujourd’hui, environ 30 000 travailleurs étrangers sont employés, soit beaucoup moins qu’avant la guerre. Argov a souligné que l’activité de construction fin 2024 était environ 25 % inférieure aux niveaux d’avant le conflit.
Malgré le nombre croissant de travailleurs indiens, Argov a averti que leur nombre restait insuffisant pour répondre à la demande. Bien qu’il n’y ait pas de pénurie immédiate de logements, des retards dans l’offre de nouveaux logements pourraient survenir. La population israélienne augmentant à un rythme annuel de 2 %, de tels retards pourraient entraîner des pénuries à l’avenir.