Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que Jérusalem n’accepterait pas de cessez-le-feu sans la libération de ses otages.
Par Joshua Marks, JNS
Le gouvernement israélien a annoncé dimanche matin qu’il avait suspendu toute aide humanitaire à Gaza après que l’organisation terroriste Hamas a rejeté la prolongation du cessez-le-feu proposée par l’envoyé américain au Moyen-Orient Steve Witkoff.
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé qu’aucune marchandise ni approvisionnement n’entrerait à Gaza jusqu’à nouvel ordre, réaffirmant que Jérusalem n’accepterait pas de cessez-le-feu sans la libération de ses otages.
Le Hamas insiste pour passer à la phase 2 du cessez-le-feu, qui comprend des pourparlers sur une fin permanente des hostilités, le retrait militaire israélien de Gaza, la reconstruction et un échange de prisonniers et d’otages.
Le Hamas a répondu au cadre de Witkoff, adopté par Israël, en déclarant : « La seule façon de ramener les otages est de finaliser l’accord » en passant à la phase 2. L’organisation terroriste a également envoyé un message avant le sommet du Caire de la semaine dernière, selon lequel elle rejette toute gouvernance non palestinienne et s’oppose à la présence de forces étrangères à Gaza.
Selon la proposition américaine, la moitié des otages restants (vivants et décédés) doivent être libérés le premier jour de la prolongation ; le reste sera libéré si un cessez-le-feu permanent est convenu.
Le cadre a été accepté par Israël à la suite d’une réunion de sécurité de haut niveau samedi soir. Selon la proposition, la prolongation, qui doit durer 42 jours, jusqu’aux fêtes du Ramadan et de la Pâque, peut être encore prolongée pour faciliter les négociations.
Si les pourparlers s’avèrent inefficaces, Israël conserve le droit de reprendre les opérations militaires après 42 jours, une condition soutenue dans une lettre annexe par l’administration Biden précédente et soutenue par l’administration Trump actuelle.
Le Washington Free Beacon a rapporté vendredi que Jérusalem se prépare à reprendre la guerre à Gaza dans quatre à six semaines. Cette campagne « décisive », visant à éradiquer le Hamas, pourrait être interrompue si les dirigeants du groupe terroriste acceptent de libérer les otages ou acceptent de désarmer et de s’exiler, ajoute le rapport.
Dans un contexte d’incertitude persistante concernant la situation à Gaza et dans la région en général, le gouvernement israélien a approuvé dimanche matin une prolongation de la législation permettant l’appel de 400 000 réservistes.
Le ramadan a commencé vendredi soir et se poursuivra jusqu’au 29 mars, tandis que Pessah commence le 12 avril et se termine le 19 avril.
Selon les estimations israéliennes, les groupes terroristes arabes à Gaza détiennent 59 otages. Parmi eux, 24 seraient en vie – tous des hommes – tandis que 35, dont trois femmes, seraient décédés. Deux des otages vivants et trois des morts sont des ressortissants étrangers.
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