Israël a fait savoir à la Syrie qu’elle ne resterait pas les bras croisés pendant que l’Iran transforme Damas en une plaque tournante pour les armes utilisées contre le peuple juif.
Par l’équipe d’Unis avec Israël
Au fil des ans, l’Iran a progressivement envahi le Liban et la Syrie, les utilisant comme bases pour les armes iraniennes, souvent expédiées au groupe terroriste Hezbollah.
Suite à des informations selon lesquelles l’Iran aurait récemment transféré des armes au Hezbollah via des vols civils, Israël aurait averti le Liban début décembre quant à son intention de bombarder l’aéroport international de Beyrouth.
La Syrie, pour sa part, semble n’avoir pas tenu compte des avertissements d’Israël, ni des nombreuses frappes précédentes sur des cibles iraniennes attribuées à Israël.
Tôt lundi, Israël aurait tiré des missiles sur l’aéroport de Damas, entraînant sa fermeture temporaire, tuant deux soldats et blessant deux autres combattants, selon l’armée syrienne.
L’attaque constitue la deuxième en un peu plus de six mois à avoir interrompu le service à l’aéroport de Damas.
Bien qu’Israël n’ait ni confirmé ni nié l’attaque de lundi soir, elle a déjà ciblé à plusieurs reprises des infrastructures syriennes utilisées pour transporter des armes iraniennes jusqu’aux portes de l’État hébreu.
En juin dernier, des frappes aériennes israéliennes ont endommagé les pistes de l’aéroport de Damas, entraînant sa fermeture pendant deux semaines.
En septembre, des combattants israéliens ont frappé l’aéroport d’Alep, le mettant hors service pendant plusieurs jours.
« Israël a effectué des centaines de frappes sur des cibles à l’intérieur des parties de la Syrie contrôlées par le gouvernement ces dernières années, mais reconnaît ou discute rarement de telles opérations », a rapporté l’Associated Press mardi. « Israël a reconnu, cependant, qu’il viser des bases de groupes [terroristes] alliés à l’Iran, comme le Hezbollah libanais, qui a envoyé des milliers de combattants pour soutenir les forces du président syrien Bashar Assad. »
Des combattants soutenus par l’Iran s’efforcent de maintenir au pouvoir le dictateur syrien Assad, surnommé « le boucher de Damas » en raison des atrocités qu’il a commises contre le peuple syrien.
Israël se réfère à la « présence iranienne sur sa frontière nord » comme une « ligne rouge », a ajouté le rapport de l’AP.
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