Gaza protesters clash with Israeli forces during "Great March of Return" demonstrations at Israel-Gaza border, June 28, 2019. (Hassan Jedi/Flash90) (Hassan Jedi/Flash90)
Gaza arson fire

Le Jaguar est « l’un des premiers robots militaires au monde à pouvoir remplacer les soldats de combat aux frontières d’Israël ».

Par l’équipe d’Unis avec Israël

D’ici peu de temps, la frontière sensble entre Israël et Gaza pourra être surveillée par un robot semi-autonome révolutionnaire.

Le Jaguar, dénommé ainsi pour sa maniabilité, « est l’un des premiers robots militaires au monde qui peut remplacer les soldats de combat aux frontières d’Israël et faire de Tsahal une armée plus efficace et technologiquement avancée », a déclaré Tsahal dans un communiqué.

Le véhicule – développé par Israel Aerospace Industries avec la coopération du département technologique du Commandement des forces terrestres de l’armée israélienne – fait désormais officiellement partie de la division de Gaza.

La Jaguar est équipée d’une mitrailleuse MAG de 7,62 mm, de caméras haute résolution, d’émetteurs, de phares puissants et d’un système de sonorisation télécommandé. Les commandants peuvent faire fonctionner le véhicule à distance s’il rencontre quelque chose de suspect. Il peut également s’autodétruire s’il tombe entre les mains de l’ennemi.

Mais ce qui rend le Jaguar vraiment unique, c’est sa capacité à se rendre à une destination donnée, à repérer et à contourner les obstacles.

« Nous avons mené un développement technologique révolutionnaire – un robot indépendant qui réduit les frictions du soldat combattant avec l’ennemi et prévient les risques pour la vie humaine », a déclaré le lieutenant-colonel Nathan Kuperstein, chef de l’autonomie et de la robotique à la division de la technologie terrestre de l’armée israélienne. « Il sait même se recharger, presque comme un iRobot ». Il a conclu : « il n’existe pas de plus grande fierté que celle de défendre son pays ».

Le développement du Jaguar s’inscrit dans le contexte du Plan Momentum de Tsahal, un programme pluriannuel visant à créer ce que certains qualifient de Tsahal « plus nette et plus létale ». Le plan, dévoilé en 2019 par le chef d’état-major, le lieutenant-général Aviv Kochavi, mettra en réseau numériquement les unités de combat et verra des investissements majeurs dans les drones, les munitions à guidage de précision, les systèmes de défense aérienne et l’intelligence artificielle.