La photo accompagnant le tweet diffamatoire montre le rabbin Raziel Shevach, qui a été assassiné lors d’une attaque terroriste il y a huit mois.

Par: Beth Stern, Unis avec Israël

Jeudi matin, un site d’information appelé le Centre d’information palestinien (PIC) a publié un tweet accusant des «colons juifs extrémistes» d’avoir agressé un jeune enfant palestinien près d’Hébron.

La véracité du rapport a été immédiatement mise en doute, car la photo sous le titre incendiaire présentait un homme barbu très facilement identifiable, portant un pantalon noir et une chemise blanche, parmi un groupe d’une demi-douzaine de jeunes hommes masqués portant des vêtements décontractés.

Son nom? Rabbi Raziel Shevach. La raison pour laquelle il était si reconnaissable est que son visage est apparu dans tous les médias israéliens et juifs il y a à peine huit mois – alors qu’il a été assassiné par un terroriste palestinien, près de chez lui, à Havat Gilad.

Ainsi, la nouvelle publiée par PIC sur la façon dont «une source locale» leur avait révélé qu’un enfant de 10 ans avait été transporté à l’hôpital après que des habitants de Kiryat Arba l’aient «attaqué avec des gaz » a été immédiatement contredite par La veuve de Shevach, Yael, également sur Twitter.

Comment, comment ??? Comment peuvent-ils être colons aujourd’hui, comment? [Mon mari a été] assassiné il y a huit mois [déjà] !! Que vos noms soient effacés, que Dieu vous déchire tous, c’est comme ça que vous vous moquez des morts ! Vous n’avez pas d’honneur!« 

Le meurtre de Shevach, père de six enfants, rabbin et infirmier volontaire, avait conduit le cabinet israélien à autoriser officiellement la reconnaissance de son village natal de Havat Gilad, considéré comme un «avant-poste illégal» en Samarie même s’il avait été établi 2002 sur des terres juives privées.

Cela avait réconforté sa famille, Raziel étant connu comme un membre dévoué et un rabbin fidèle à la communauté.

Cependant, les fausses rumeurs ayant honteusement utilisé sa photo ont manifestement causé beaucoup de souffrance.

Le fait que de telles accusations mensongères aient été portées par PIC n’a rien de surprenant. Selon le professeur Gabriel Weimann de l’université de Haïfa, qui suit et étudie les sites Web de terroristes, le Chef de la rédaction de PIC fait partie du réseau de propagande en ligne du Hamas.