(Gershon Elinson/Flash90) (Gershon Elinson/Flash90)
Israel IDF flag children

Daesh, Al-Qaïda et … Tsahal? L’UNICEF cherche à faire figurer Tsahal sur la « liste noire » de l’ONU, regroupant les « graves » contrevenants aux droits de l’enfant.

Par l’équipe d’Unis avec Israël

Le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) mène une campagne pour faire figurer l’armée israélienne sur la liste noire de l’ONU mentionnant les «graves» contrevenants aux droits de l’enfant .

NGO Monitor, l’institut de surveillance qui a révélé ce scandale, a expliqué qu’une telle prise de position politique par l’UNICEF était totalement incompatible avec son mandat exclusivement dévoué à la «protection de l’enfance», ainsi qu’aux principes de neutralité et d’impartialité auxquels est soumise l’organisation.

NGO Monitor a par ailleurs déclaré que les partenaires de l’UNICEF pour cette campagne étaient des organisations de défense non gouvernementales (ONG) jouant un rôle essentiel dans la réalisation de la campagne anti-Israël de l’UNICEF et recevant pour y parvenir un financement substantiel de l’UNICEF.

Mais alors, qui figure sur cette « liste noire » de l’ONU, sur laquelle l’UNICEF entend faire figurer Tsahal? Pour la quasi-totalité, la liste est composée de groupes terroristes et de milices d’États en faillite.
« En incitant à l’inclusion des forces de défense israéliennes sur la liste, l’UNICEF et ses ONG partenaires tendent à affirmer que l’armée  israélienne est équivalente à l’Etat islamique, Boko Haram, les Talibans et Al-Qaïda » a souligné NGO Monitor.

ONG liées au terrorisme

Plusieurs institutions et associations palestiniennes, telles que Défense Internationale d’Enfants-Palestine (DCI-P), présentent des liens établis avec le Front Populaire pour la Libération de la Palestine (FPLP), considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’UE et le Canada.

Pourtant, aucune demande n’a été formulée par l’UNICEF concernant le FPLF ou le Hamas, qui ne figurent aujourd’hui pas sur cette fameuse liste, « faute de preuves suffisantes ». Il paraît alors intéressant de se demander quelles preuves ont bien pu être avancées contre Tsahal; là où les ONG n’ont pas été capables d’en trouver contre pareils mouvements terroristes. En cherchant à ternir l’armée israélienne, l’UNICEF semble alors perdre de vue son principal objectif et ignorer les crimes palestiniens.

Au centre de la campagne des Nations Unies sur les enfants et les conflits armés, la volonté de mettre un terme à l’exploitation et à l’utilisation des enfants comme combattants. Une pratique bien connue des groupes armés palestiniens, qui préoccupe pourtant apparemment peu l’UNICEF. L’institution, ne pouvant pourtant pas nier que de tels actes se produisent sous contrôle palestinien, a préféré utiliser la politique de l’autruche: «à Gaza, le Groupe de travail n’était pas en mesure de documenter les cas de recrutement et d’utilisation d’enfants dans les conflits armés ».

« Cette reconnaissance de l’incapacité de mener à bien la mission fondamentale de son mandat en Israël, en Cisjordanie et à Gaza remet en question la nécessité et l’utilité de la poursuite du financement de l’agence dans la région« , a déclaré en réponse l’ONG Monitor.

Les partenaires de l’UNICEF soutenant BDS

Parmi les partenaires de l’UNICEF, il est intéressant de noter que figurent plusieurs sont ONG cherchant à marginaliser Israël à travers des initiatives BDS (boycotts, désinvestissements et sanctions).

Parmi eux, le programme EAPPI du Conseil œcuménique des Eglises, qui est fortement impliqué dans les campagnes BDS au sein des églises et dont les bénévoles non professionnels prétendent recueillir des informations au bénéfice d’une base de données de l’UNICEF.

Leur neutralité reste à questionner :les ONG partenaires de l’UNICEF publient fréquemment des rapports mensongers et trompeurs sur le traitement des mineurs palestiniens impliqués dans des attaques et arrêtés par Tsahal, qui sont marqués par des distorsions et des inexactitudes et sortis de tout contexte. Ces mêmes affirmations erronées et non vérifiées sont ensuite blanchies par l’intermédiaire d’une base de données de l’UNICEF et réutilisées au travers de diverses publications des Nations Unies, ce qui leur confère une légitimité et une notoriété certaines, a fait savoir NGO Monitor.

Qui paie pour cela?

La campagne de l’UNICEF est financée par l’Union européenne et ses États membres, ainsi que par le Canada et le Japon. La correspondance de NGO Monitor avec certains Etats donateurs indique que les gouvernements ne sont pas conscients des ONG politiques qui reçoivent leurs fonds ou de l’accent mis par l’UNICEF sur le plaidoyer ciblant les forces de défense israéliennes. D’autres pays donateurs ont refusé de répondre aux questions de NGO Monitor, soulignant le déficit de responsabilité et de transparence dans le financement des Nations Unies.

Les rapports de l’UNICEF sur Israël sont qualitativement différents et plus extrêmes que ceux sur les autres pays du Moyen-Orient, a souligné NGO Monitor. Les allégations d ‘«abus généralisé et systématique» visent à faire écho à la définition des crimes contre l’humanité figurant dans le Statut de Rome de la Cour pénale internationale. L’UNICEF n’utilise absolument pas un langage similaire pour les autres zones de conflit.

Comme l’a noté l’une des ONG impliquées, l’inclusion d’Israël sur la liste noire conduirait à la création d’un «groupe de travail mandaté par l’ONU» sur Israël qui fournirait des ressources financières et autres à l’UNICEF et à ses partenaires ONG pour agir contre l’Etat juif.

Comment lutter contre cela

Sur la base des conclusions de ce rapport, NGO Monitor recommande que l’UNICEF cesse toute coopération avec des ONG ayant des liens avec des organisations terroristes, y compris celles ayant des liens avec le FPLP.

NGO Monitor exhorte également l’UNICEF à se rétracter publiquement et à corriger les affirmations inexactes faites dans ses rapports sur Israël, de dissoudre le groupe de travail actuel et de réinstaurer un nouveau groupe de travail composé d’organisations humanitaires impartiales.

NGO Monitor recommande que les gouvernements donateurs examinent tous les financements destinés aux projets de l’UNICEF pour s’assurer que les fonds sont utilisés à des fins humanitaires et de secours, et non pour des activités anti-Israëliennes.

Pour rappel toutefois, des tentatives similaires visant à ajouter Israël et l’armée israélienne aux listes noires de l’ONU déjà eu lieu dans le passé, mais toutes ont échoué.