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Benjamin Netanyahu

Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, a évoqué dimanche les récentes mesures prises par le régime iranien pour s’enrichir en uranium au-delà du niveau autorisé par l’accord nucléaire.

Source: Aurora

Au début de la réunion du cabinet gouvernemental, Netanyahu a fait une référence directe à un article publié dans le Washington Post dans lequel il considérait que les mesures iraniennes d’enrichissement en uranium « n’étaient pas dramatiques car elles n’étaient qu’un petit pas », ce que le Président israélien a qualifié d’ « erreur ».

« Ce type d’enrichissement n’a qu’un objectif- les armes nucléaires », a expliqué Netanyahou.

Le Président a rappelé que, au cours de la Seconde Guerre mondiale aussi, le monde était resté silencieux avant les premières attaques des nazis car il ne s’agissait que de petites choses: « Comment la Seconde guerre mondiale a-t-elle commencé en Europe? Elle a commencé lorsque l’Allemagne nazie a fait un petit pas pour entrer en Rhénanie, un petit pas, personne n’a rien dit, personne n’a rien fait, l’étape suivante a été l’Anschluss, l’union avec l’Autriche et l’étape suivante consistait à entrer dans les Sudètes en Tchécoslovaquie, et le reste est connu.  »

Netanyahou a qualifié de « très dangereuse » la décision du régime iranien et a appelé directement les dirigeants français, allemands et britanniques à respecter les engagements énoncés dans l’accord nucléaire: « Vous avez signé cet accord et déclaré que (l’Iran) prendrait cette mesure, que des sanctions importantes seraient appliquées, c’était la décision du Conseil de sécurité, où êtes-vous? « 

Le Premier ministre a précisé qu’on ne leur demandait pas de manière stimulante, mais plutôt « avec la connaissance de l’histoire commune et de ce qui se passe quand un régime totalitaire agressif franchit la ligne de mire pour aboutir à des choses très dangereuses pour nous tous. ce qu’ils ont promis de faire, d’imposer des sanctions « .

Le Président français, Emmanuel Macron, a exprimé sa « vive préoccupation d’un nouvel affaiblissement » de l’accord de 2015 et a indiqué qu’il s’efforcerait jusqu’au 15 juillet « d’explorer les conditions permettant de résumer le dialogue entre toutes les parties ».