Iranian senior cleric Ahmad Khatami. (AP/Ebrahim Noroozi) (AP/Ebrahim Noroozi)

Les gardiens de la révolution iraniens ont déclaré  «le dirigeant de Bahreïn doit s’attendre à une douloureuse vengeance islamique de la part des combattants pour la libération de Jérusalem».

Par TPS

Les Gardiens de la révolution iraniens (CGRI) ont menacé le dirigeant de Bahreïn, le roi Hamad bin Isa bin Salman al-Khalifa, à la suite de l’annonce de l’accord de paix qui devrait être signé avec Israël mardi prochain, le qualifiant de «tueur bahreïni».

Les gardiens de la révolution ont déclaré «le dirigeant de Bahreïn doit s’attendre à une vengeance islamique douloureuse de la part des combattants pour la libération de Jérusalem».

Dans une déclaration à l’agence de presse iranienne Tasnim, les Gardiens de la révolution ont déclaré «les responsables de la trahison seront la cible d’une vengeance douloureuse de la part du peuple de Bahreïn».

Samedi soir, des rassemblements de protestation ont eu lieu à Bahreïn contre l’accord.

La campagne de protestation à Bahreïn se développe sur les réseaux sociaux sous le slogan «Je suis Bahreïni et je rejette la normalisation».

L’écrivain bahreïni Qassem Hussein a écrit dimanche que la plupart des habitants de Bahreïn, sunnites et chiites, arabes et non arabes, soutenaient les habitants de «Palestine» et rejetaient les manifestations de normalisation avec Israël.

La population de Bahreïn est à 60% chiite tandis que la maison royale est sunnite.

Le Hezbollah a également émis des menaces contre Bahreïn, et dans une déclaration sur Al-Manar TV, il a promis que la réponse viendrait des «peuples libres et des factions de résistance palestiniennes».