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« Les salles de l’UNGA sont vides, et pour cause. Des hommes et des femmes honorables n’honoreront pas cet événement antisémite de leur présence », a déclaré mercredi le ministère israélien des Affaires Etrangères.

Par Aryeh Savir, TPS

Israël a célébré ses réalisations diplomatiques qui ont entraîné le retrait de 34 pays d’un événement des Nations Unies marquant le 20e anniversaire de la tristement célèbre Conférence de Durban.

En commémoration du 20e anniversaire de l’adoption de la Déclaration et du Programme d’action de Durban (DDPA), l’Assemblée générale des Nations Unies a tenu une réunion de haut niveau sur le thème « Réparations, justice raciale et égalité pour les personnes d’ascendance africaine ».

Cependant, la première conférence en 2001 s’étant transformée en un festival antisémite de dénigrement d’Israël, Israël a mené une campagne diplomatique pour garantir l’échec de l’événement.

Durban II et Durban III ont eu lieu en 2009 et 2011, respectivement.

Aucun chef d’État n’a pris la parole lors de l’événement de cette semaine, baptisé Durban IV, à l’exception du Président sud-africain qui a parrainé le rassemblement. Le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian s’est également adressé à l’auditoire. Il a été impliqué dans les comités de la mort iraniens des années 1980 qui étaient responsables des exécutions extrajudiciaires de milliers de personnes et d’autres violations des Droits Humains.

« Les salles de l’UNGA sont vides, et pour cause. Des hommes et des femmes honorables n’honoreront pas cet événement antisémite de leur présence », a déclaré mercredi le ministère israélien des Affaires Etrangères.

Israël a remercié l’Australie, l’Autriche, la Bulgarie, le Canada, la Croatie, Chypre, la République tchèque, la France, l’Allemagne, la Grèce, la Hongrie, l’Italie, les Pays-Bas, la Nouvelle-Zélande, la Roumanie, la Slovénie, la Slovaquie, le Royaume-Uni, les États-Unis, le Honduras, l’Albanie, L’Uruguay, la Pologne, le Monténégro, l’Ukraine, la Géorgie, la Moldavie, la Serbie, la Macédoine, l’Estonie, la Lituanie et la République dominicaine pour leur retrait de l’événement du 20e anniversaire de la Conférence des Nations Unies à Durban.

La première conférence de Durban, un événement organisé par l’ONU, « est devenue la pire manifestation internationale d’antisémitisme depuis la Seconde Guerre mondiale », a déclaré le ministère des Affaires étrangères, comprennant « des discours incendiaires, des textes discriminatoires et une marche pro-Hitler qui a eu lieu à l’extérieur des halls » qui n’étaient « qu’une partie de la laideur affichée en 2001 ».

« La Conférence internationale sur le racisme a fini par l’encourager, y compris à travers le forum parallèle des ONG, qui affichait des caricatures de juifs au nez crochu et aux crocs dégoulinant de sang, serrant de l’argent », a accusé le ministère des Affaires Etrangères.

« Vingt ans plus tard, certaines des mêmes organisations ont mené une campagne BDS contre la seule démocratie du Moyen-Orient, mais elles ont ÉCHOUÉ. Israël est un État prospère qui accroît sa coopération avec les pays de la région et continuera de le faire », a déclaré le ministère des Affaires étrangères.

Le ministère des Affaires étrangères de l’Autorité palestinienne a déclaré plus tôt ce mois-ci qu’il « s’opposait fermement au nom de l’État de Palestine à ce qu’il décrit comme des « déclarations hostiles et des attaques tendancieuses » contre la Conférence de Durban ».

« De tels appels iniques au boycott de la Conférence affichent un niveau alarmant de déficit moral et exposent une approche hypocrite pour enraciner des attitudes d’exception qui ont longtemps aggravé le racisme endémique, en particulier contre les personnes d’ascendance africaine« , a affirmé le ministère de l’Autorité palestinienne.

Il a également appelé la communauté internationale à « s’unir pour mettre fin au racisme et à la discrimination sous toutes leurs formes et à ne pas disséquer ses nombreuses couches de douleur et d’injustice ».

L’ambassadeur d’Israël aux Nations Unies, Gilad Erdan, a déclaré mercredi qu’il y avait plus de 50 tables vides et plusieurs dizaines de pays absents de la salle pendant la conférence.

« Alors que l’ONU célèbre le 20e anniversaire de la conférence antisémite de Durban, l’Assemblée générale est presque vide. Notre lutte a imprégné la communauté internationale et le monde a réalisé qu’il était impossible de lutter contre le racisme en répandant la haine contre Israël et le peuple juif », a-t-il déclaré.

Unis avec Israël a contribué à ce rapport.