Ce mardi 5 novembre, officiels et anonymes se sont réunis autour des familles de Myriam Monsonégo, Arié, Gabriel et Jonathan Sandler, pour leur rendre un hommage vibrant.

Par Hanna Partouche, Unis avec Israël

Pour que jamais leur souvenir ne soit effacé.
Mardi 5 novembre 2019, Nicolas Sarkozy, Président de la République à l’époque du terrible attentat islamiste, Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Education Nationale, ou encore Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse étaient présents aux côtés des familles des jeunes victimes pour se remémorer l’inconcevable.

En cette sombre journée du 19 mars 2019, un terroriste animé d’intentions islamistes antisémites s’était introduit, armé, au sein de l’école juive Ozar Hatorah. Quelques minutes seulement lui avaient suffi à plonger une communauté, une ville, un pays tout entier, dans l’horreur.
Ce jour là, le lâche semeur de mort avait tué à bout portant la jeune Myriam Monsonégo, 7 ans, le petit Arié Sandler et son frère Gabriel, âgés de 6 et 3 ans, ainsi que leur père Jonathan Sandler, 30 ans.

« Près de huit ans (…) que la douleur est lancinante, et la difficulté de votre absence ne s’atténue pas ». C’est ainsi qu’Eva Sandler, maman d’Arié et Gabriel et épouse de Jonathan à l’époque des faits, a résumé les longues années écoulées depuis le drame, dont la cicatrice est pour autant encore toute fraîche dans l’esprit de toute une communauté.

Si les mémoires sont frappées à tout jamais, dans la ville rose, la vie reprend progressivement le dessus. Tel est le message renvoyé par ces quatre arbres, symboles de vie et de renouveau, plantés ce mardi 5 novembre à l’occasion de l’inauguration d’une allée « Monsonégo-Sandler ».

Mais le plus important reste à faire.
« Je pense qu’il faut arrêter de dire ‘plus jamais ça’. Il faut maintenant prendre les moyens pour qu’il n’y ait ‘plus jamais ça’ « ; a ainsi conclu Nicolas Sarkozy, à l’attention du Gouvernement d’Emmanuel Macron.

A l’heure où le terrorisme islamiste et l’antisémitisme gagnent perpétuellement du terrain, il est désormais de la responsabilité de chacun de se souvenir, pour protéger et agir.