La politique d’incitation et de récompense du meurtre et du terrorisme, pratiquée par l’Autorité Palestinienne, a encore de beaux jours devant elle…

Par United With Israel Staff

Depuis l’enlèvement et le meurtre des trois adolescents israéliens Eyal Yifrach, 19 ans, Gilad Shaar, 16 ans, et Naftali Fraenkel, 16 ans, en juin 2014, l’Autorité Palestinienne (AP) a versé plus de 350 000 shekels (plus de 98 000 dollars) au terroriste du Hamas reconnu coupable d’avoir planifié leur enlèvement ainsi qu’aux familles de deux autres terroristes ayant participé au meurtre et qui ont ensuite été tués alors qu’ils résistaient à leur arrestation, rapporte Palestinian Media Watch (PMW).

Le terroriste reconnu coupable d’avoir planifié l’enlèvement et le meurtre des adolescents – Husam Al-Qawasmi – a été arrêté le 11 juillet 2014, selon PMW. Al-Qawasmi, qui après cinq ans de prison, voit son salaire doublé par l’Autorité Palestinienne, passant de 2 000 à 4 000 shekels par mois. L’organisation palestinienne a déjà payé 98 400 shekels à l’organisateur de cette attaque meurtrière depuis son arrestation, a déclaré PMW, qui a assuré suivre de près la politique de « Pay for Slay » (« payé pour tuer »).

L’Autorité Palestinienne verserait également des indemnités mensuelles aux familles des deux terroristes décédés, Marwan Al-Qawasmi et Amer Abu Aisheh.

Comme Al-Qawasmi était marié et avait un enfant, l’Autorité Palestinienne verse à sa famille 400 shekels supplémentaires pour son épouse et 200 shekels de plus pour l’enfant, en plus de l’allocation de base de 1 400 shekels par mois, note PMW.

Le deuxième terroriste décédé, Amer Abu Aisheh, était lui aussi marié et avait trois enfants. En conséquence, outre l’allocation de base de 1 400 shekels / mois, l’Autorité Palestinienne verse à sa famille 400 shekels supplémentaires pour sa femme et 600 shekels supplémentaires pour ses enfants, ajoute le chien de garde.

Les salaires des terroristes ont augmenté de 11,8% en 2019, indique PMW.

L’Autorité Palestinienne a reproché à Israël d’avoir déduit des recettes fiscales que les transferts du terrorisme versés à l’indemnité terroriste équivalaient à des montants équivalents. En guise de protestation, elle a refusé de recevoir l’argent en provenance d’Israël, mais a accusé l’État hébreu d’avoir causé l’effondrement économique de l’Autorité Palestinienne.