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Donald Trump

Les Etats-Unis conditionneront les millions de dollars destinés à l’aide aux « soi-disant réfugiés palestiniens », aux éventuels changements majeurs qui seront observés au sein de l’organisation et aux efforts palestiniens en matière de paix.

Par: AP et l’équipe d’Unis avec Israël

L’administration Trump s’apprête à retenir des dizaines de millions de dollars que l’agence des Nations Unies destine aux soi-disant réfugiés palestiniens, réduisant de plus de la moitié (voire en son intégralité à court ou moyen terme) la contribution annuelle, et subordonnant les allocations supplémentaires de fonds à des changements majeurs de l’organisation, selon les responsables américains.

Le président Donald Trump n’a à ce jour pas réellement adopté de prise de position définitive sur le sujet, mais il semble très probable qu’il n’affecte cette année que 60 millions de dollars à l’UNRWA sur les 125 millions initialement annoncés, ont affirmé des sources officielles sous couvert d’anonymat. 

Pour pouvoir prétendre à de futures contributions, l’agence se verra contrainte de témoigner de changements significatifs dans ses opérations. Un projet visant à conditionner ces aides futures à la reprise des négociations des palestiniens avec Israël dans le cadre d’un accord de paix serait également à l’étude.

Le département d’Etat américain a déclaré dimanche que « la décision était en cours de révision et que des délibérations étaient toujours en cours« . La Maison Blanche n’a pas immédiatement répondu aux questions à ce sujet.

L’administration pourrait annoncer sa décision dès mardi, ont indiqué les officiels. Le plan consistant à retenir une partie de ces fonds est soutenu par le Secrétaire d’Etat Rex Tillerson et le Secrétaire à la Défense James Mattis, qui en a fait la proposition en guise de compromis face aux demandes de mesures plus drastiques de l’ambassadeur des Nations Unies Nikki Haley.

En effet, les sollicitations d’Haley vont beaucoup plus loin, cette dernière ayant sollicité un blocage complet des fonds américains jusqu’à ce que les Palestiniens reprennent les négociations de paix avec Israël, gelées depuis des années. 

Cependant, plusieurs officiels à l’image de Tillerson et Mattis estiment que la fin de toute assistance exacerberait l’instabilité au Moyen-Orient, notamment au sein de la Jordanie, qui accueille des centaines de milliers de palestiniens et constitue un partenaire stratégique américain crucial.

Les États-Unis représentent le plus grand donateur de l’UNRWA, fournissant à l’organisation près de 30% de son budget total. L’agence est censée se focaliser sur la fourniture de soins de santé, d’ éducation et de services sociaux aux palestiniens de l’Autorité palestinienne, de la bande de Gaza, de la Jordanie, de la Syrie et du Liban .

L’élimination ou la réduction drastique de la contribution américaine pourrait entraver l’action de l’agence et réduire considérablement son travail, ce qui exercerait de fortes pressions sur la Jordanie et le Liban ainsi que sur l’AP. Gaza serait en outre particulièrement touchée.

Pourquoi devrions-nous les financer?

Les responsables américains ont déclaré que toute réduction de l’aide américaine pourrait être accompagnée d’appels aux nations, notamment européennes, à combler le déficit ainsi causé.

En 2016, la contribution des États-Unis s’élevait à 355 millions de dollars, et un financement semblable était attendu pour 2017. Le premier versement aurait du intervenir ce mois-ci. Toutefois, à la suite d’un tweet au travers duquel Donald Trump se montrait très critique au sujet de l’aide aux palestiniens, le 2 janvier dernier, le Département d’Etat a désormais entrepris d’attendre une décision politique officielle avant d’envoyer les 125 premiers millions de dollars.

Le tweet en question faisait état de la frustration du Président américain face à l’absence de progrès dans ses tentatives de négocier la paix entre Israël et les palestiniens, pointant du doigt les palestiniens. « Nous versons aux palestiniens des CENTAINES DE MILLIONS DE DOLLARS par an et n’obtenons ni reconnaissance ni respect« , écrivait-il alors. « Mais face à des palestiniens qui ne veulent plus parler de paix, pourquoi devrions-nous verser ces énormes paiements à l’avenir? »

A travers ce tweet, Trump désignait l’aide américaine aux palestiniens dans son intégralité. Cependant, la contribution à l’agence pour les réfugiés serait a priori la première à être affectée.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a par ailleurs soutenu Donald Trump, affirmant à son Cabinet se trouver en accord avec la critique faite de l’agence qui, selon lui, se contente de perpétuer des problèmes et devrait cesser de fonctionner dans la région . Netanyahou, comme plusieurs autres palestiniens, accuse ainsi l’UNRWA de contribuer au terrorisme palestinien et de permettre à ses propres installations d’être utilisées par des terroristes. Ils se sont également plaints du fait que certains membres de son personnel avaient des préjugés contre Israël.

Netanyahou a alors suggéré de plutôt transférer le budget de l’agence au Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, qui aide les réfugiés dans leur ensemble, et non uniquement les « réfugiés » palestiniens. Toutefois, il ne ressort toujours pas clairement des déclarations américaines que les fonds seront transférés plutôt que purement supprimés.

C’est ainsi cette position de Benjamin Netanyahou, couplée avec l’opposition ferme de Haley au financement, a conduit Tillerson, avec le soutien de Mattis, à proposer le compromis de 60 millions de dollars, ont indiqué les officiels.

Singuarité du statut et de l’héritage des réfugiés palestiniens

Les palestiniens jouissent d’une définition unique du statut de réfugiés. Le nombre de réfugiés palestiniens a été largement gonflé par le fait que le statut est transmis aux générations suivantes et n’est pas affecté par la citoyenneté d’autres pays, contrairement à la définition du statut de réfugié qui s’applique à toutes les autres populations de réfugiés dans le monde.

A titre d’exemple, la grande majorité des «réfugiés» se trouvant en Jordanie, soit plus de deux millions de personne, est constituée de citoyens jordaniens s’identifiant comme palestiniens.

Israël a soutenu pendant des années le fait que l’ONU et les palestiniens s’efforcent de perpétuer le problème des réfugiés palestiniens et s’opposent à toute tentative de recherche d’une solution.

De plus, le statut de réfugié des Palestiniens assure un  flux ininterrompu d’aide internationale  et a d’autres ramifications financières, ce qui permet à usoi-disant réfugié palestinien  de percevoir quatre fois plus d’aides que ce qu’un réfugié syrien, irakien ou africain ne reçoit de l’ONU.

Une étude publiée en septembre montre qu’en 2016 l’  UNRWA , qui vient uniquement en aide aux palestiniens, a dépensé en moyenne 246 dollars pour chacun des 5,3 millions de palestiniens qu’elle considère comme des réfugiés, alors que le HCR n’en dépense que le quart, soit 58 dollars par réfugié non palestinien.

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