Jewish worshipers wrap themselves in prayer shawls during the priestly blessing at the Western Wall in Jerusalem. (Hadas Parush/Flash90) (Hadas Parush/Flash90)

L’événement semestriel s’est déroulé sans encombre malgré les problèmes de sécurité.

Par Pessa’h Benson, Unis avec Israël

Malgré les inquiétudes suscitées par la violence palestinienne, des milliers de juifs se sont rassemblés lundi au Mur Occidental pour la traditionnelle bénédiction sacerdotale, ou birkat cohanim.

La police s’était préparée à la poursuite des violences de dimanche, lorsqu’un bus transportant des fidèles vers le mur a été lapidé par des palestiniens.

Mais la bénédiction sacerdotale s’est déroulée sans encombre. Selon les médias israéliens, l’événement a été sécurisé par 2 500 policiers.

La participation a été plus faible que d’habitude, mais pas seulement en raison de la possibilité de perturbations.

Au regard des inquiétudes concernant la surpopulation sur la place du Mur Occidental, la Western Wall Heritage Foundation, qui est responsable du lieu saint, organisera également à nouveau l’événement mercredi. Une bousculade lors d’une célébration surpeuplée de Lag Baomer à Meron a tué 45 personnes et en a blessé 150 l’année dernière.






La bénédiction est donnée par les kohanim, les descendants d’Aharon le prêtre. Malgré la destruction des temples juifs, les kohanim accordent cette bénédiction tous les jours en terre d’Israël dans des synagogues individuelles. En dehors de la Terre Sainte, les kohanim ne la donnent que lors des grandes fêtes.

Mais pendant les fêtes juives de Pessah, Chavouot et Souccot, l’événement du Mur Occidental attire des milliers de juifs depuis des années. Les grands rabbins d’Israël, le rabbin David Lau et le rabbin Yitzhak Yosef ont participé avec le rabbin Shmuel Rabinovitch, le rabbin du Mur.

Les affrontements entre les palestiniens et les forces de sécurité israéliennes ont été alimentés par des rumeurs et des incitations de l’Autorité palestinienne affirmant qu’Israël avait l’intention de diviser le Mont du Temple en zones juives et musulmanes, comme au Tombeau des Patriarches à Hébron.

Selon une étude néerlandaise citée par le Jerusalem Post, le ramadan a entraîné une augmentation de 200 % des attentats terroristes en Israël entre 2005 et 2016. »

Le Mont du Temple est le troisième site le plus sacré de l’Islam et le site le plus sacré pour les juifs, qui l’appellent le Mont du Temple car c’était l’emplacement des anciens temples juifs.

En vertu d’un arrangement de longue date mais informel connu sous le nom de statu quo, les juifs sont autorisés à visiter le site mais pas à y prier. L’accord a été rompu ces dernières années car de grands groupes de juifs, y compris des nationalistes religieux, ont régulièrement visité et prié sur le site. Le gouvernement israélien se dit déterminé à maintenir le statu quo.

Le mur occidental est un vestige d’un mur de soutènement autour du mont du Temple construit par le roi Hérode.